L’équipe Innovation Appliquée de l’entreprise Hubbard a sollicité Tibot afin de mener une étude sur l’impact de son robot Spoutnic sur le comportement de cochage et la fertilité des volailles. A l’issue de plus de 65 heures d’observations, les premières conclusions sont établies. En seulement 2 semaines consécutives d’utilisation en fin de lot, l’activité de cochage a augmenté de 30% avec un effet améliorateur jusqu’à 5 points du taux de fertilité.
Sommaire
Le robot stimule l’activité des volailles : 30 % de cochage en plus
Hubbard gagne 5 points de fertilité en 2 semaines d’utilisation sur son lot test
Un résultat qui s’explique par le travail de brassage du robot
Le robot stimule l’activité des volailles : 30 % de cochage en plus
Dans le cadre des études menées par son Équipe Innovation Appliquée, l’entreprise Hubbard s’est intéressée à l’impact de l’utilisation du robot Spoutnic sur le cochage et la fertilité des mâles et femelles reproducteurs, sans facteur d’influence environnemental ou extérieur. Le robot a été testé sur deux lots de reproducteurs chair âgés respectivement de 48 semaines et de 55 semaines.
Dans la semaine précédant l’installation du robot, une première période d’observation réalisée durant les 3 heures avant l’extinction de la lumière a permis d’établir le niveau de l’activité de cochage. Chaque tentative de cochage était qualifiée selon une grille de notation spécifique (3 catégories principales : cochage réussi, cochage non réussi lié à l’arrêt du mâle, cochage non réussi lié au refus de la femelle) Une fois le robot installé dans le bâtiment (fonctionnement durant les 8 heures avant extinction de la lumière), une seconde période d’observation de cochage étalée sur deux semaines, afin de limiter l’effet de l’âge, a été réalisée par le même observateur.
Grâce au robot TIBOT, on constate une augmentation de 30% des tentatives de cochage comme indiqué dans les deux graphiques ci-dessous.


« La présence du robot dans le bâtiment permet de maintenir un bon niveau d’activité des poules et des coqs ce qui génère un nombre de tentatives de cochage plus élevé notamment dans les 2 heures avant l’extinction de la lumière. Cela est d’autant plus intéressant puisque la bibliographie montre que la poule a besoin d’être cochée plus souvent après 45 semaines d’âge. » Mathieu Lardière - Responsable Technique Europe Moyen- Orient Afrique / Responsable Equipe Innovation Appliquée - Hubbard
Hubbard gagne 5 points de fertilité en 2 semaines d’utilisation sur son lot test
Le protocole d’essai incluait également un suivi de la fertilité des lots en parallèle des observations de cochage dans le but d’établir la corrélation entre l’activité de cochage et la fertilité du lot.
Après chaque observation de l’activité de cochage, un échantillon de 120 œufs a été mis en incubation dans un incubateur d’une capacité de 480 OAC (cf photo ci-contre) pour évaluer le pourcentage d’œufs clairs. Cela permettait ainsi de limiter l’éventuel impact du transport et du stockage.
Dans le cadre des essais menés, une baisse de la fertilité a été observée lors de la première semaine de mise en place du robot. Les animaux âgés de plus de 45 semaines ont vraisemblablement eu besoin d’un temps d’adaptation au robot du fait qu’ils n’avaient jamais vu le robot. « Ce phénomène aurait sans doute été évité avec des animaux déjà habitués au robot en début de lot », précise Yanne Courcoux, CEO et co-fondatrice de Tibot Technologie.
Dès la deuxième semaine après la mise en route du robot, il a été observé une stabilisation ou un accroissement du taux de fertilité, compensant ainsi la perte naturelle de fertilité du lot. Pour le lot âgé de 55 semaines, c’est même une augmentation de 5 points du nombre d’œufs fécondés qui a été constatée par l’équipe Hubbard.
« Durant ces différents essais, plus de 4000 tentatives de cochage ont pu être enregistrées. Il a été mis en évidence une corrélation élevée entre le nombre de tentatives de cochages et la fertilité d’un lot. Le robot Tibot nous a aidé à garder nos animaux actifs durant les dernières heures de la journée, moment durant lequel la présence humaine peut être limitée », constate Mathieu Lardière.
Un résultat qui s’explique par le travail de brassage du robot
Le robot Tibot se déplace aléatoirement et en toute autonomie dans la zone de grattage grâce à ses dimensions compactes. En circulant librement dans l’élevage, il fait bouger les animaux et stimule leur comportement naturel. Ainsi, il favorise le brassage des animaux dans l’élevage et évite les phénomènes de léthargie et d’attroupement. On constate une nette stimulation de la libido des coqs (notamment des coqs vieillissants) mais également une diminution du taux de refus des femelles qui deviennent plus accessibles pour le cochage.
De la même façon, le robot Tibot limite l’inertie, encourage l’activité des animaux et augmente le nombre d’œufs propres pondus au nid.
« Nous avions confiance en l’efficacité de notre produit mais cette validation supplémentaire des résultats à travers un protocole strict réalisé par un grand nom de la sélection avicole tel que Hubbard, est une étape importante franchie dans le développement de Tibot Technologies » confirme Yanne Courcoux, CEO et Co-fondatrice de Tibot Technologies.