Kit du robot avicole Tibot dans une boîte

L’essentiel à savoir sur la première utilisation d’un robot avicole

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26 mars 2024

Gabriel Laurent

Baisse du taux de ponte au sol, gain de temps, amélioration du comportement animal, meilleur cochage…s’équiper d’un robot avicole pour faire bouger les volailles présente de nombreux avantages. Vous vous demandez cependant si votre bâtiment est adapté à un tel équipement ? Ou encore comment se passe la mise en route ? L’équipe Tibot répond à vos questions en partageant avec vous le retour d’expérience d’un éleveur de poules repro.

 

Sommaire

Le robot avicole est conçu pour s’adapter au bâtiment

Démarrer avec un robot avicole : simplicité et adaptabilité

 

Le robot avicole est conçu pour s’adapter au bâtiment

Quel que soit le type d’élevage, le robot circule de façon aléatoire, en effectuant tout seul les manœuvres. Chaque bâtiment d’élevage ayant ses particularités, tout a été pensé pour que le passage du robot soit possible.

Les caractéristiques techniques du robot avicole

Le robot avicole est fait pour travailler sur une surface globale entre 700 et 1000 m². Vous pouvez donc partir du principe qu’un robot suffit pour circuler dans tout votre bâtiment, y compris si vous avez un nid central et deux zones de grattage. Dans ce cas, le robot s’utilise en alternant deux ou trois jours de chaque côté. En revanche, sachez qu’il est recommandé de s’équiper de deux robots si vous avez quatre zones de grattage. Il vaut mieux également avoir plusieurs robots si vous avez plusieurs bâtiments, pour éviter le temps de désinfection et assurer une présence suffisante du robot auprès des poules.

S’agissant des contraintes de hauteur et de largeur, le robot avicole est compact :63 cm de longueur, 58 cm de largeur et 19 cm de hauteur. En pratique, il lui faut seulement 20 cm de hauteur pour passer sous les chaînes plates et un espacement de 80 cm entre le mur/ligne ou les caillebotis/ligne. Il passe aussi au-dessus des racleurs d’une hauteur de 5 à 6 cm.

Les possibilités d’adapter le robot au bâtiment

Un robot avicole doit pouvoir s’adapter à votre activité, et non l’inverse ! Le type de litière n’a ainsi aucune importance : le robot roule aussi bien sur des copeaux, de la sciure, de la paille broyée, avec possibilité de changer les roues. Cela permet de jouer sur la hauteur de la garde au sol du robot, soit pour s’adapter aux bosses, soit pour rendre possible le passage sous une chaîne d’alimentation un peu basse.

Pour que les chocs ne soient pas un problème, le robot est équipé d’un parechoc avant. Vous pouvez également ajouter une bavette réglable pour la détection des obstacles de moins de 10 cm, ou pour éviter que le robot ne monte sur une rampe d’accès aux caillebotis, ou encore des parechocs latéraux pour éviter toutes possibilités d’accrochage avec les pieds de chaînes ou de volière par exemple.

Enfin, il existe des astuces pour lutter contre la ponte au sol dans une zone précise. Si vous avez un problème dans un coin par exemple, vous pouvez mettre un obstacle comme un seau lesté. Le robot manoeuvrera autour du seau et passera automatiquement plus de temps dans cette zone. Lorsqu’une volière dispose de plusieurs sections, une bonne solution pour que le robot les franchisse sans risque de voir une volaille passer avec lui consiste à installer des bâches épaisses sous le grillage des différentes sections pour obtenir une chatière.

Quels aménagements du bâtiment prévoir ?

Comme vous l’aurez compris, le robot avicole a été imaginé pour s’adapter à tout type de bâtiment. Pour les bâtiments d’élevage équipés de chaînes d’alimentation qui se relèvent, les choses sont très simples : une fois celles-ci relevées, le robot a le champ libre pour se déplacer en rencontrant un minimum d’obstacles. Pour les élevages dans lesquels les équipements sont fixés avec des pieds au sol, il arrive parfois qu’il faille prévoir quelques petits aménagements faciles à réaliser. Cela a été le cas pour Clément Gélineau, éleveur de poules naines repro à La Poitvinière (49), qui dispose d’un bâtiment clair avec un nid central, deux parquets et trois brins de chaîne d’alimentation et d’eau :

« Ce qui m’inquiétait au départ, c’était la hauteur du robot. J’ai des chaînes d’alimentation, avec des pieds en plastique. Mes poules ne sont pas très grandes et c’est une souche qui a du mal à manger. Je ne peux donc pas lever les chaînes, mais ce n’est pas un souci, le robot passe. Pour la largeur, j’avais une chaîne au ras des caillebotis, à 50 cm. Je l’ai donc simplement déplacée à 1m, 1m20. »

 

Démarrer avec un robot avicole : simplicité et adaptabilité

Que se passe-t-il une fois que vous recevez votre robot avicole ? La mise en route se fait tout de suite, sans procédure compliquée à suivre. Quant à l’introduction dans l’élevage, quelques bonnes pratiques sont à observer pour que les volailles réagissent bien.

Une prise en main immédiate

De nombreux éleveurs ont des idées reçues sur le robot avicole et pensent par exemple que la technologie implique forcément une prise en main compliquée. Or, c’est tout l’inverse ! Pour utiliser le robot développé par Tibot, il n’y a aucune installation à prévoir : le robot s’utilise dès sa sortie de la boîte, en appuyant sur un bouton « ON/OFF ». Il est livré avec une batterie qui a une autonomie de 10 heures, à recharger sur secteur, ainsi qu’un boitier pour personnaliser l’utilisation. Comme l’explique Clément Gélineau, la prise en main est un vrai jeu d’enfant :

« Quand j’ai eu le robot, quelqu’un de chez Tibot est venu passer la matinée. C’est vraiment facile à prendre en main : c’est exactement comme une voiture télécommandée ! Le boîtier avec les différentes fonctionnalités est simple et c’est facile de programmer le robot. On peut le recharger la nuit et le mettre le soir en automatique dans le poulailler, de sorte à ce qu’il parte tout seul le matin. »

Les bonnes pratiques pour mettre en place le robot avicole

Vous vous demandez quel comportement vont adopter vos volailles face à un robot avicole ? Même si celui-ci a été conçu pour améliorer leur santé et leur bien-être, il est probable que vos poules aient peur dans un premier temps. Pour commencer en douceur, mieux vaut mettre le robot sans son ni lumière pour la première fois, en sélectionnant la vitesse la plus faible. L’idéal est de marcher derrière le robot avec la télécommande et de l’arrêter dès que les volailles se rassemblent au fond du bâtiment, en leur laissant le temps de se frayer un passage. Il convient de faire deux ou trois allers et retours pour qu’elles s’habituent progressivement.

Une fois que les volailles ont découvert le robot, il est possible d’augmenter la vitesse dès le premier jour, mais toujours sans son ni lumière. L’utilisation doit être calée sur les heures de ponte, y compris pendant l’alimentation si vos poules pondent au sol sur ce créneau. Lorsque vos poules auront dépassé le stade de la curiosité, elles risquent de s’habituer et de moins bouger. Vous pourrez alors vous servir des réglages à votre disposition (différents sons et lumières, accélération rapide, kits de drapeaux qui s’agitent) pour contourner ce phénomène.

Pour obtenir un impact sur la fertilité, sachez qu’il faut utiliser le robot tous les après-midi à partir de 44 semaines (3 heures avant l’extinction des lumières). Si vous avez deux parquets, vous pouvez alterner le robot un jour sur deux.

Des réglages à effectuer vous-même

Si le robot avicole est très utile, une chose est certaine : il ne remplacera jamais la connaissance que vous avez de vos animaux. Chaque lot est différent et c’est l’observation de vos volailles qui vous permettra de tirer le maximum d’efficacité du robot, comme l’explique Clément Gélineau :

« Il y a un protocole à suivre, mais il faut regarder ses poules. Sur le robot, il y a différents modes pour que les poules ne s’habituent pas et ça marche bien. On peut changer la lumière, le son, la vitesse, le braquage...Sur le premier lot sur lequel, j’ai testé le robot, je changeais quelque chose tous les deux ou trois jours, dès que je constatais que la ponte au sol commençait à remonter, je changeais le mode du robot. J’ai aussi changé mes horaires, en passant à 6 heures, à 8 heures…J’ai vu qu’il fallait ne pas toujours faire pareil pour que les poules ne prennent pas de mauvaises habitudes. Comme j’ai deux parquets, je mettais le robot deux jours d’un côté du bâtiment, puis deux jours de l’autre côté du bâtiment. »

Quelle que soit la configuration de votre bâtiment, vous avez donc la garantie de pouvoir facilement intégrer un robot avicole dans votre élevage. C’est simple et vous restez aux commandes pour adapter votre usage au lot. Vous souhaitez plus de détails sur les résultats à espérer ? Lisez notre article sur la possibilité de réduire la ponte au sol sans y passer la matinée.

Photo de

Gabriel Laurent

Responsable Marketing

Publications

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